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En tant qu'étudiants américains nous sommes souvent amusés par les similarités et les différences entre l'anglais et le français. Par exemple, le personnage de Disney qui s'appelle Dingo en France, s'appelle Goofy aux Etats-Unis, mais la signification est la même : complètement fou et ridicule. Alors, nous cherchons la signification commune dans les personnages de théâtre, et nous vous invitons à nous joindre.

Entrez gratuitement pour voir nos efforts : amateurs que nous sommes, nous espérons être ni "goofy", ni "dingo" !

vendredi 25 juillet 2014

Ubu Roi d’Alfred Jarry, mis en scène par Jean-Christophe Averty

            Ce qui a commencé comme une blague créée par des garçons qui se moquaient de leur prof est devenue une des pièces absurdes les plus connues dans le monde. Ubu Roi a fait manifester violemment le public de Paris, et alors c’est normal et logique que la mise-en-scène de cette œuvre soit bizarre et semble illogique.
            Alfred Jarry et ses amis de lycée ont créé le personnage de Père Ubu après un certain M. Herbert leur prof. Ses amis ont fini par abandonner la blague, mais Jarry a passé des années à parfaire l’œuvre Ubu Roi avec ce personnage, et en fait il a écrit deux autres pièces avec Père Ubu qui n’étaient jamais assez parfaites pour lui et n’ont pas été pas jouées pendant sa vie. Ubu Roi est une parodie des tragédies classiques et des œuvres de Shakespeare, notamment Macbeth. Le langage de la pièce est si grossier, les personnages sont si égoïstes, et l’histoire est si absurde, violente, et irrévérente que quand elle a été présentée pour la première fois, elle a provoqué une émeute parmi les personnes du public de Paris et toutes les représentations ont été annulées. Après, Jarry a fait jouer la pièce avec des marionnettes, et on peut voir que Averty était inspiré par ce fait dans les scènes qui se déroulent dans le palais. Jean-Christophe Averty, réalisateur français, est lui-même pionnier dans son art, ayant été un des premiers qui jouait avec l’art vidéo, ce qui est clair dans sa mise en scène d’ Ubu Roi, qui a été réalisée en 1965. Il semble qu’il aime bien Père Ubu et Alfred Jarry ; il a réalisé Ubu enchaîné et Ubu cocu plus tard dans sa vie.
            L’histoire se déroule dans une version imaginaire de la Pologne, où le Père Ubu, un homme gros, avare, et stupide, devient le roi. Il y est poussé par sa femme, Mère Ubu, qui est plus avare et plus intelligente que lui. Avec l’aide du capitaine Bordure, ils tuent le roi et toute sa famille—sauf Bourgrelas, le plus jeune fils, qui veut bien se venger du Père Ubu. Ubu tue tous les nobles, magistrats, et financiers ; il met en place des impôts impossibles, et il essaie de les recueillir lui-même, alors il reçoit le sobriquet de « Ministre des Finances. » Il y a enfin une guerre entre les Polonais et les Russes, qui viennent en aide à Bougrelas. Le chaos suit.
            Père Ubu et Mère Ubu ont une relation particulière. Leur mots ne sont presque jamais gentils ; ils s’appellent souvent « idiote » ou « laide, » et Mère Ubu utilise Père Ubu comme un outil pour réaliser son rêve, à savoir être la reine de Pologne. Elle lui vole de l’argent, et tous les deux se comportent en général comme de vrais égoïstes.  Ils sont les deux personnages les plus importants de la pièce, et leur relation est la plus importante de la pièce, alors la première scène est bien importante parce qu’elle doit les présenter.
            On commence avec le mot « merdre, » un mot préféré de Père Ubu et une des causes de l’émeute à Paris. Pour montrer que ce mot « merdre, » qui montre l’absurdité et la grossièreté de la personnage et de la pièce, est important, le metteur-en-scène commence en remplaçant le personnage de Père Ubu avec des lettres écrivant « merdre » quand il ne parle pas. Mère Ubu, elle aussi aime le mot « merdre » mais aucun mot ne la remplace, et cela montre que Père Ubu est une caricature dont la tête est pleine de bêtises pendant que Mère Ubu est plus réaliste et a plus d’idées. Cela s’observe aussi dans les costumes des personnages : Mère Ubu a du maquillage exagéré, qui montre qu’elle aussi est un peu irréaliste, mais Père Ubu porte un costume qui reproduit parfaitement un dessin de son personnage qui a été dessiné par Alfred Jarry lui-même. Du fait que le film soit en noir et blanc, il semble que tout soit extrême dans cette interprétation de l’œuvre. Après cette première présentation des personnages, Averty montre leur badinage en faisant lever celui qui parle et baisser celui qui ne parle pas, et en mettant une chandelle verte, symbole de la famille Ubu, entre les deux, symbolisant que ce genre de conversation est normale pour ce couple. Dès que Mère Ubu commence à encourager Père Ubu à massacrer le roi et sa famille, elle apparaît plus petite que son mari—pas parce qu’elle a moins de pouvoir, pas du tout, mais parce qu’elle se manifeste comme un ange ou un diable sur ses épaules, chuchotant dans ses oreilles et mettant des idées dans sa tête. Enfin, quand Père Ubu cède à la tentation, il est encerclé par des manifestations de Mère Ubu, et on peut comprendre qu’il ne peut pas échapper à son influence. Mais juste après, quand il change d’avis, il est montré comme extrêmement petit en comparaison de Mère Ubu, et elle le tient et le manipule comme un jouet en papier. Quand il parle, il la défie, et il n’est plus un jouet en papier, mais Mère Ubu reste bien plus grande que lui, et dès qu’il disparaît, elle révèle qu’elle est sûre d’être la reine de Pologne en huit jours.

            Moi, j’aime bien cette mise en scène. Le décor est minimaliste, et les costumes et le jeu des acteurs sont tous les deux exagérés, et alors le public fait attention aux personnages, qui sont des grandes caricatures ridicules, alors que l’endroit et le temps ne sont pas vraiment importants. Je trouve très amusant le jeu de la Mère Ubu, qui réprimande et manipule avec de grandes gestes et un accent très drôle. Avec tous les aspects irréalistes, la scène ressemble à un rêve, un dessin, ou du théâtre de marionnettes, et Ubu Roi est peut-être tous les trois en même temps. La mise en scène est fidèle à l’absurdité de la pièce, et je trouve que c’est bien logique de raconter cette histoire d’une façon bizarre.

jeudi 24 juillet 2014


L’Amour ne Vainc pas Tout dans Le Jeu de L’Amour et du Hasard
           
A l’époque où la culture française a dominé la vie sociale en Europe, Marivaux a écrit la pièce comique Le Jeu de L’Amour et du Hasard en 1730.  Il raconte l’histoire d’une femme, Silvia, qui refuse d’épouser un homme qu’elle n’a jamais rencontré. Alors, elle concocte une idée de prendre la place de sa servante, Lisette, afin d’observer son fiancé, Dorante, avant le mariage et de décider si elle l’épousera ou non. Néanmoins, Dorante décide de faire la même chose, il prend la place de son valet, Arlequin. Comme dans les comédies romantiques traditionnelles, Silvia tombe amoureuse de Dorante, et Lisette d’Arlequin. Cette comédie de mœurs, semble dans un premier temps dire que l’amour vainc tout ; cependant, en réalité, Marivaux critique la manière frivole de la noblesse et montre le fait que l’amour ne peut pas vaincre les barrières des classes sociales. Cette critique est démontrée pendant la scène où les serviteurs se rencontrent, l’un et l’autre habillés comme les aristocrates.  Cette analyse montrera comment Marivaux utilise le comique de situation, le comique de mots, et le comique de geste pour qu’il puisse exposer la vie superficielle d’aristocratie.
Le Jeu de l’Amour et du Hasard présente un grand quiproquo où tous les personnages jouent les rôles des autres.  Le comique de situation permet au lecteur de comprendre comment les différents niveaux de la société imaginent comment les autres agissent. Avec Lisette et Arlequin, ils ont des serviteurs d’aristocrates. Donc, quand ils essaient d’agir comme leurs maîtres, ils utilisent des grands mots et des expressions éloquentes afin de paraître intellectuels et éduqués :
ARLEQUIN -Vous vous trompez, prodige de nos jours, un amour de votre façon ne reste pas longtemps au berceau ; votre premier coup d’œil a fait naitre le mien, le second lui a donné des forces, et le troisième l’a rendu grand garçon ; tachons de l’établir au plus vite, ayez soin de lui puisque vous êtes sa mère (40).
Les paroles d’Arlequin paraissent superflues et créent une image aristocratique  ridicule. Néanmoins, l’objectif de cette scène est de montrer l’opinion d’un serviteur et comment il voit son maître. Le résultat de l’imitation de Arlequin représente la noblesse d’une manière comique.  Le fait que ces impressions soient les impressions des serviteurs, l’image représente comment le public imagine la vie des gens riches d’être oisif.
            Pendant que les personnages serviteurs représentent l’opinion du public, la manière dont ils parlent et les mots qu’ils utilisent évoquent la même idée de la vie inutile et superflue. En choisissant des phrases comme « un amour de votre façon ne reste pas longtemps au berceau » (40) et « puisqu’on ne saurait avoir la paix qu’en vous amusant » (40), la parade nuptiale entre les deux semble très exagérée et loquace. Par ailleurs, l’usage du subjonctif créé un sens absurde et formel. L’extravagance des phrases rend l’amour bizarre et impersonnel.  Le comique de mots souligne la critique de la noblesse car les actions des serviteurs représentent comment ils voient leur maître, et ils voient la formalité et l’illogisme de la vie avec la richesse.
            Finalement l’élément final qui renforce l’image absurde de la noblesse est le comiques de gestes choisi par Marivaux :
LISETTE – Tenez donc petit importun, puisqu’on ne saurait avoir la paix qu’en vous amusant.
ARLEQUIN, lui baisant la main. Cher joujou de mon âme ! Cela me réjouit comme du vin délicieux, quel dommage, de n’en avoir que roquille !
En baisant la main, la coutume traditionnelle semble sexuelle et ridicule. Ce geste soutient comment les serviteurs voient les actions des nobles. Aussi, au 18ième siècle, la vie de la noblesse était entourée par l’intrigue et la sexualité. Le fait que une action simple des serviteurs devienne sexuelle démontre la vie inutile de noblesse et soutient la critique de Marivaux.  

            En créant une scène avec deux personnages serviteurs, Marivaux utilise les rôles, les mots, et les gestes afin de présenter une critique de la vie de l’aristocratie. Pendant que la pièce reste très drôle et elle me plait beaucoup, il y a des messages qui montrent les critiques de la noblesse et la rigidité de la société. On peut arguer que l’amour des deux couples soutient le proverbe « l’amour vainc tout », néanmoins, l’amour reste dans les mêmes classes sociales. En fait, l’amour soutient que les barrières de la société sont très fortes de l’amour et donc la vie frivole de la noblesse ne peut jamais faire entrer les serviteurs.

mercredi 23 juillet 2014

Du texte à la mise en scène: Le Malade imaginaire de Molière

Carolyn Betts
Instructeur Noëmie Le Roux
L’histoire du théâtre en France
23 juillet 2014
Du texte à la mise en scène: Le Malade imaginaire de Molière
Tout le monde a un rôle ou un titre à jouer, mais cela dépend comment on choisit d’interpréter ce rôle. Le Malade imaginaire est une comédie qui a été écrite par Molière en 1673. Molière est un pseudonyme, son nom réél est Jean-Baptiste Poquelin. À l’époque quand Le Malade imagine a été écrit, Molière était célèbre et reconnu. Il a écrit 33 pièces de théâtre. Cette pièce de théâtre a été jouée pour la première fois le 10 février 1673 au Théâtre du Palais-Royal Paris. Le Malade imaginaire a été la dernière pièce de théâtre de Molière, il est mort après une performance en jouant le personnage principal Argan. Le texte du Malade imaginaire n’a pas beaucoup des didascalies qui pourraient nous permettre d’interpréter la pièce de théâtre. En explorant la Scène V de l’Acte I, dans un premier temps les spectateurs ont vu Argan et sa fille ensemble. Cette scène établit les relations entre Argan, Angélique et Toinette. La mise en scène de la production fait ressortir la vie du texte, spécifiquement le langage du corps, les costumes et les interactions. Cela ajoute un nouveau sens à la pièce de théâtre. Les mots ne peuvent pas en dire autant à un personnage, quelquefois c’est les mots et les actions réunis qui racontent l’histoire.
Argan est le personnage principal, mais il est un père, hypocondriaque et égoïste aussi. Dans le texte, les lecteurs  comprennent qu’il ne se soucie pas de sa fille, il se soucie seulement de  lui-même. Argan veut qu'elle se marier à un médecin s'il y avait un médecin pour elle. Et il pense juste que parce qu’il est le père de Angélique il peut lui dire quoi faire. Mais, ce n’est pas jusqu’à les spectateurs veulent comment il s’agit qu’ils peuvent comprendre. Argan s’assied pour plus de la scène. Angélique et Toinette ont bougé autour de lui. Argan et Angélique sont séparés par une table quand ils parlent. Ils ne s’ont pas proches physiquement ou émotionnellement. Il est le patriarche et le centre de la scène, les autres personnes sont sans importance.
Angélique est la fille d’Argan et elle est très obéissante envers son père. Dans le texte, elle dit «  Je dois faire, mon père, tout ce qu’il vous plaira de m’ordonner. » Après elle a découvert que elle et son père ont parlé à deux personnes diffèrent, elle devient calme. Toinette se bat pour elle parce qu’elle aime son père. Elle ne veut pas l’irriter. Angélique s'éloigné de son père et marche dans la chambre. Elle veut partir de la chambre, mais elle ne le fait pas. Les spectateurs peuvent voir qu’elle est fâchée avec lui, mais elle se soucie encore de ce qu’il pense d’elle. Après la lutte entre Argan et Toinette, la seule chose qu’elle a dite, « Eh ! mon père, ne vous faites point malades. » Même si son père s’oppose à son bonheur, elle l’aime et se soucie encore.
Toinette est une servante qui est plus qu’une simple servante. Elle parle d’Argan d’une façon agressive, mais elle reste professionnelle. Elle a établi un bon rapport avec Argan. Ils ne sont pas égaux, mais Argan la respecte. Cet élément est souligné par la mise en scène où Toinette est considérée portée des beaux vêtements, pas un uniforme de servante. Toinette a servi de médiateur entre Argan et Angélique. Elle semble se soucier plus d’Angélique que d‘Argan parce qu’elle veut le bonheur d’Angélique. Quand Angélique ne sera pas supportée contre de son père, Toinette a commencé la défendre auprès d’Argan. Grâce à leur relation, Toinette peut dire les choses qu’Argan ne veut pas entendre. Elle fonctionne comme la petite personne sur son épaule. Toinette lutte le bat d’Angélique pour elle. Une servante normale ne serait pas touchée  par son patron ou sa famille, mais Toinette est touchée par Angélique. Les spectateurs ne savent pas ce qu’il s’est passé avec la mère d’Angélique. La relation entre Toinette et Angélique est similaire la relation entre une mère et sa fille. Les spectateurs comprennent ces deux choses quand ils ont vu la pièce, pas lors de la lecture. Le personnage de Toinette révèle qu’il y a mouvement dans un rôle.

Dans Le Malade imaginaire, les personnages ne sont pas comme ils semblent. Molière a dit une déclaration au mariage forcé avec le personnage de Toinette. Elle n’est pas juste une servante, mais elle sert un plus grand but. Cependant, sans les didascalies, c’est difficile de prendre un personnage et montrer les spectateurs ce personnage. Ce qui partir le texte dans les mains du metteur en scène où il peut interpréter et changer le sens du texte. Ce n'est pas tout au sujet de comment il est écrit, mais il est aussi comment il est affiché.

mardi 22 juillet 2014

Jeu puissant : la signification de la domination dans Les Bonnes

Jeu puissant : la signification de la domination dans Les Bonnes
Vanessa Gao

Les Bonnes de Jean Genet, premièrement mis en scène en 1947, raconte une histoire comique de Claire et Solange, deux domestiques qui essaient de tuer leur maîtresse. Dans la pièce, Claire et Solange font semblant d’être Madame quand elle n’est pas à la maison, ainsi nous présentant un théâtre dans un théâtre. Ce jeu intelligent – à la fois de la part de Genet et des bonnes – démontre le danger de l’inégalité sociale en révélant la possibilité d’un renversement de pouvoir et le désir humain de dominer.

En théorie, Madame possède le pouvoir d’être supérieure par rapport à Claire et Solange, mais seulement en admettant les conventions sociales à cette époque-là, pas à cause de la servitude des bonnes. En jouent le rôle de Madame, Claire suppose la position d’autorité de Madame et donne les ordres à Solange (22). Vêtue dans « la robe blanche pailletée » de Madame et en choisissant « tous les bijoux de Madame », Claire se moque de la supériorité de sa maîtresse en son absence. Ce comique de geste prouve que la domination de Madame n’existe que quand elle est présente, donc elle n’a pas vraiment une autorité convaincante ou durable. Sans le soutien de la société à cette époque-là, effectivement Madame ne possède pas plus de pouvoir que ses bonnes. De plus, la servitude de Claire et Solange n’est pas obligée de durer non plus. Dès qu’elles choisissent de cesser de travailler pour Madame, elles la mettent dans une position avec aucun pouvoir, une position qui peut être même plus inférieure que celles des bonnes. Par exemple, si Claire n’avoue jamais que Monsieur est « en liberté provisoire », Madame ne va pas le savoir probablement jusqu'à beaucoup plus tard (81). Cet exemple indique que ce sont les bonnes qui contrôlent effectivement la connaissance de leur maîtresse, ainsi réussissant le renversement du pouvoir.

Dangereusement, le jeu d’être Madame fournit non seulement une occasion d’avoir un faux pouvoir, mais aussi une tendance pour les deux bonnes de gouter à la domination et de devenir obsédées. C’est possible que Genet croie qu’il existe un désir instinctuel d’être supérieur à quelqu’un, parce qu’il crée délibérément une relation de dominante-dominée même entre Claire et Solange. Après avoir admis avoir des nouvelles de Monsieur par accident, Claire devient le sujet d’accusations de Solange, qui suppose immédiatement une position dominante (91). Comme contre-attaque, Claire se déguise dans une robe de Madame, peut-être en croyant inconsciemment que la robe peut lui donner le pouvoir de Madame (98). Ce jeu de la lutte acharnée nous montre que même entre les deux personnages avec des statuts sociaux égaux, un besoin de gagner et contrôler l’autre existe. Donc le jeu d’être Madame apprend peu à peu aux bonnes l’agréable sensation de la domination. En se déguisant comme Madame, les bonnes trouvent à la fois une opportunité de vengeance et un moment de plaisir en étant autoritaire. De cette façon, le jeu devient tordu psychologiquement et montre l’hypocrisie de non seulement de Madame, mais aussi des bonnes. Cette envie d’être supérieure, même en faisant semblant, conduit Claire à boire le verre du tilleul empoisonné. Jusqu'au moment de se suicider, Claire s’adresse comme « Madame », au début de toutes ses phrases « Madame » au lieu de « je » (111-112). Jusqu'au moment de se suicider, Claire commande l’obéissance absolue de Solange. Cette mort volontaire révèle à la fois le destin tragique et désespéré des pauvres à cette époque-là, et l’intoxication métaphorique de Claire dans le jeu du pouvoir.

Pour conclure, Les Bonnes est une comédie qui critique les mœurs de la société à cette époque-là. Même cette pièce de théâtre est pleine de détails comiques qui font rire les lecteurs et les spectateurs, nous pouvons aussi ressentir la tristesse et la frustration profonde. L’échec du projet de l’assassinat de Madame sert aussi de métaphore démontrant que la situation de l’inégalité sociale ne s’améliore pas immédiatement, provoquant ainsi des réflexions par rapport aux changements.

L'Ecole des Femmes

La Comédie dans L’École des femmes

            Molière, un des plus connus dramaturges français, écrit L’École des femmes en 1662. Il est étonnant qu’il l’ait écrit pendant ce temps, car c’est une critique très forte de la société qui est dominée par les hommes. Cette pièce veut interroger les mœurs et les convictions des spectateurs. Même dans le premier acte, on peut voir des thèmes de la relation entre les deux sexes, et l’idée qu’on ne peut pas créer son propre avenir. La pièce n’est pas une tragédie traditionnelle, donc il n’y a pas une unité de lieu, personnages, ou temps, mais on peut comprendre ce qui est important dans la pièce si on lit seulement le premier acte. Dans la première scène, on voit que le personnage principal est Arnolphe qui est un homme qui veut se marier, mais il ne fait pas confiance aux femmes, donc il décide qu’il va se marier avec une femme qui est sa pupille, Agnès. Il a mis Agnès dans un couvent depuis toute petite, donc Arnolphe pense : « je l’ai vue à tel point innocent,/ Que j’ai béni le Ciel d’avoir trouvé mon fait,/ Pour me faire une femme au gré de mon souhait » (1.1.141-2). Arnolphe pense qu’il est vraiment intelligent (même beaucoup plus intelligent que les femmes) parce qu’il a créé sa femme parfaite qui va être complètement fidèle. C’est évident que Molière veut critiquer l’idée que l’homme est plus puissant que la femme qui est une idée très radicale au dix-septième siècle. Molière peut faire cette critique de la société sans beaucoup de résistance parce qu’il la fait dans un sens comique en utilisant le comique de mots et le comique de mœurs.
            Dans le premier acte, Molière utilise beaucoup le comique de mots pour rendre ce sujet lourd drôle. L’exemple le plus évident est dans la deuxième scène où le spectateur voit le premier exemple d’une relation entre une femme et un homme. Arnolphe veut savoir comment Agnès va, donc il pose la question à ses serviteurs, Georgette et Alain. Puisque c’est la première apparition d’une femme dans la pièce, il est très important de voir comment elle est représentée. Molière utilise le comique de mots pour donner l’idée qu’elle n’est pas intelligente et qu’elle est paresseuse. Quand Arnolphe frappe à la porte, immédiatement Alain sonne pour que Georgette l’ouvre ce qui donne l’idée que Georgette est moins importante que lui. Puis, Molière utilise beaucoup de répétition de mots pour rendre la scène drôle. Par exemple, Georgette dit, « Vas-y, toi » et puis Alain dit, « Vas-y, toi » et puis Georgette dit, « Ma foi, je n’irai pas » et puis Alain dit, « Je n’irai pas aussi » et la répétition continue pendant le reste de la scène (1.2.6-9). Le comique de mots présente une lutte entre les deux personnages qui montrent la bataille entre les deux sexes, mais en même temps, c’est drôle pour le spectateur.
            De plus dans le premier acte, Molière utilise le comique de mœurs partout pour renforcer les thèmes mais en même temps c’est comique. Dans la première scène quand Arnolphe parle avec Chrysalde, ils parlent de ce qu’ils pensent être la meilleure épouse. Arnolphe pense que la meilleure femme est seulement honnête ce n’est pas important si elle est intelligente ou si elle a de l’esprit (1.1.107). Chrysalde, lui, pense que c’est seulement important qu’une femme ait l’esprit et la beauté (1.1.106). C’est drôle parce que les hommes pensent qu’ils peuvent choisir les caractéristiques de leurs femmes. C’est comme s’ils choisissaient quelque chose d’un menu ils veulent seulement l’esprit, la beauté, et l’honnêteté et rien d’autre. En même temps que la scène est amusante, c’est une vraie critique de la société. Les caractéristiques qui sont plus importants pour les femmes dans la société ne sont pas les caractéristiques les plus précieuses.

            Même si c’est seulement le premier acte, on peut voir les thèmes qui critiquent la société dans L’École des femmes dans un sens qui est amusant à cause du comique de mots et du comique de gestes. Si Molière avait écrit une pièce de théâtre dramatique avec les mêmes thèmes, elle aurait été très lourde et difficile à comprendre. Quand Molière utilise le comique de mots et le comique de mœurs, c’est plaisant pour le spectateur, mais il y a également une partie plus critique. Molière s’est assuré que le spectateur comprenne les thèmes en les plaçant au début de la pièce et aussi en utilisant un ton comique. Le premier acte attire le spectateur mais aussi, il ne donne pas toute l’histoire afin qu’il veuille la continuer.

vendredi 18 juillet 2014

Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac (1897) d’Edmond Rostand (auteur français qui est né en 1868 et était auteur des autres pièces de théâtre néoromantiques) est une pièce de théâtre avec le thème de la duperie. Elle s’agit de Cyrano de Bergerac, un homme intelligent avec un don de parler bien, mais un visage très moche. Il aime son cousin Roxanne, une femme très belle qui tout le monde adore. Mais il y a de la concurrence. Christian, un soldat jeune et beau essaye aussi pour l’amour de Roxanne. Cyrano décide d’aider Christian dans sa tentative. La plupart du temps dans la pièce, Christian utilise les mots de Cyrano pour séduire Roxanne. Christian est plus beau que Cyrano, mais Cyrano a les mots et l’intelligence que Roxanne aime. À la fin, Christian est tué et Cyrano est blessé. Après, Cyrano confesse son amour pour Roxanne et il meurt. Bon, alors que cette pièce avec cette description a l’air d’une tragédie, c’est vraiment une comédie héroïque. Ici je choisis de me concentrer sur les aspects tragiques de la pièce. La pièce est presque alexandrine et ça c’est le cœur de mon article. Il y a beaucoup des scènes où Christian fait semblant de créer des poèmes mais c’est vraiment Cyrano qui les a écrit. Et à la fin de la pièce, la duperie est la cause de la tragédie. Cyrano ne peut pas être avec son amour, à cause des choses qu’il a faites. En raison d’une mauvaise fin pour Cyrano, la pièce décourage la supercherie. L’auteur veut nous dire que la supercherie ne nous aide jamais et que c’est mieux de dire la vérité, même si elle est difficile. Dans le cas de Cyrano, il pense que son visage laid est une bonne raison de mentir. Mais comme Rostand essaye de montrer, même s’il y a une “bonne” raison, c’est mieux d’être honnête.
Il y a des scènes qui nous montrent que la duperie est la cause de la tragédie: une de ces scènes est avec le balcon dans la scène cinq du troisième acte. La scène avant nous a montré qui Christian ne pouvait pas parler avec l’intelligence que Roxanne veut sans l’assistance de Cyrano. Cyrano insiste dans la scène avant : « Je sais tout ce qu’il faut. Prépare ta mémoire. Voici l’occasion de se couvrir de gloire. Ne perdons pas de temps. Ne prends pas l’air grognon. Vite, rentrons chez toi, je vais t’apprendre (acte III, scène IV) ». Il sait que Christian n’est pas bon avec la prose. Mais il offert d’aider Christian avec sa supercherie. Mais c’est à ce moment que commence sa chute. Dans un monologue ironique, Cyrano dit : « Je le hais, dans l’amour ! C’est un crime lorsqu’on aime de trop prolonger cette escrime ! Où nous sentons qu’en nous un amour noble existe que chaque joli mot que nous disons rend triste ! (acte III scène VI) ». Il parle d’un crime d’amour qu’il fait quand il aide Christian. Christian est un écran figuratif pour Cyrano, parce qu’il peut parler et déclarer son amour à Roxanne mais il peut aussi se cacher. La raison pour laquelle il veut se cacher est simplement du fait de son apparence. Alors il créé ce grand plan pour une raison qui n’est pas très grave. C’est triste qu’il trouve que ce soit nécessaire de mentir pour cette raison, et Rostand veut que nous voyons que ce n’est pas très logique. Et avec ça, l’auteur nous montre une autre fois que la supercherie n’est pas une bonne idée. Il parle aussi d’un amour noble qui le rend triste. C’est le présage de la tragédie qui va se passer à la fin de la pièce.
À la fin de la pièce, Christian est tué. Cet événement condamne Cyrano à avoir une vie sans Roxanne. Cyrano, comme un chevalier, a un code de valeurs morales très strict. Mais sa seule faute est la duperie de Roxanne quand il cache ses sentiments, en raison son incapacité d’avoir Roxanne. Du fait que Cyrano dupe Roxane même après la mort de Christian, il ne peut pas déclarer son amour pour elle. Cela serait manquer de respect envers la mémoire de Christian et sa peine. Christian, malheureusement (ou si on préfère par chance) ne peut pas regarder en face les conséquences de ses actions. Mais Cyrano, notre héros, doit souffrir. À la fin, juste avant la mort de Cyrano, il y a une comparaison de la supercherie de Molière, qui a volé une scène d’une autre pièce. Cyrano dit à Roxanne: « Vous souvient-il du soir où Christian vous parla sous le balcon ? Eh bien toute ma vie est là: pendant que je restais en bas, dans l’ombre noire, d’autres montaient cueillir le baiser de la gloire! C’est justice, et j’approuve au seuil de mon tombeau: Molière a du génie et Christian était beau!  (acte V scène 6) ». Avec sa comparaison de Molière, Cyrano fait de l’autodénigrement et admet à Roxanne ses sentiments. Malheureusement, c’est trop tard, et Cyrano meurt bientôt après.  

      La pièce finit avec la mort des deux protagonistes. La tragédie existe vraiment parce que Cyrano dupe Roxanne. La tragédie de la mort de Christian était inévitable. On ne pouvait pas arrêter sa mort. Mais il y avait un espoir pour Cyrano. Il avait une chance il a trompé. Sa concurrence est morte et il y a la chance de déclarer son amour. Mais la seule raison après que Cyrano ne pouvait pas déclarer son amour à Roxanne est parce qu’il lui a menti. Cyrano de Bergerac tombe par sa duperie et la pièce décourage la supercherie avec la tragédie à la fin.