La Comédie dans L’École des femmes
Molière, un des plus
connus dramaturges français, écrit L’École
des femmes en 1662. Il est étonnant qu’il l’ait écrit pendant ce temps, car
c’est une critique très forte de la société qui est dominée par les hommes.
Cette pièce veut interroger les mœurs et les convictions des spectateurs. Même
dans le premier acte, on peut voir des thèmes de la relation entre les deux
sexes, et l’idée qu’on ne peut pas créer son propre avenir. La pièce n’est pas une
tragédie traditionnelle, donc il n’y a pas une unité de lieu, personnages, ou
temps, mais on peut comprendre ce qui est important dans la pièce si on lit
seulement le premier acte. Dans la première scène, on voit que le personnage principal
est Arnolphe qui est un homme qui veut se marier, mais il ne fait pas confiance
aux femmes, donc il décide qu’il va se marier avec une femme qui est sa pupille,
Agnès. Il a mis Agnès dans un couvent depuis toute petite, donc Arnolphe pense :
« je l’ai vue à tel point innocent,/ Que j’ai béni le Ciel d’avoir trouvé
mon fait,/ Pour me faire une femme au gré de mon souhait » (1.1.141-2). Arnolphe
pense qu’il est vraiment intelligent (même beaucoup plus intelligent que les
femmes) parce qu’il a créé sa femme parfaite qui va être complètement fidèle. C’est
évident que Molière veut critiquer l’idée que l’homme est plus puissant que la
femme qui est une idée très radicale au dix-septième siècle. Molière peut faire
cette critique de la société sans beaucoup de résistance parce qu’il la fait
dans un sens comique en utilisant le comique de mots et le comique de mœurs.
Dans le premier acte,
Molière utilise beaucoup le comique de mots pour rendre ce sujet lourd drôle. L’exemple
le plus évident est dans la deuxième scène où le spectateur voit le premier
exemple d’une relation entre une femme et un homme. Arnolphe veut savoir
comment Agnès va, donc il pose la question à ses serviteurs, Georgette et
Alain. Puisque c’est la première apparition d’une femme dans la pièce, il est
très important de voir comment elle est représentée. Molière utilise le comique
de mots pour donner l’idée qu’elle n’est pas intelligente et qu’elle est
paresseuse. Quand Arnolphe frappe à la porte, immédiatement Alain sonne pour que
Georgette l’ouvre ce qui donne l’idée que Georgette est moins importante que
lui. Puis, Molière utilise beaucoup de répétition de mots pour rendre la scène
drôle. Par exemple, Georgette dit, « Vas-y, toi » et puis Alain dit,
« Vas-y, toi » et puis Georgette dit, « Ma foi, je n’irai
pas » et puis Alain dit, « Je n’irai pas aussi » et la
répétition continue pendant le reste de la scène (1.2.6-9). Le comique de mots
présente une lutte entre les deux personnages qui montrent la bataille entre
les deux sexes, mais en même temps, c’est drôle pour le spectateur.
De plus dans le premier
acte, Molière utilise le comique de mœurs partout pour renforcer les thèmes
mais en même temps c’est comique. Dans la première scène quand Arnolphe parle
avec Chrysalde, ils parlent de ce qu’ils pensent être la meilleure épouse.
Arnolphe pense que la meilleure femme est seulement honnête ce n’est pas
important si elle est intelligente ou si elle a de l’esprit (1.1.107). Chrysalde,
lui, pense que c’est seulement important qu’une femme ait l’esprit et la beauté
(1.1.106). C’est drôle parce que les hommes pensent qu’ils peuvent choisir les
caractéristiques de leurs femmes. C’est comme s’ils choisissaient quelque chose
d’un menu ils veulent seulement l’esprit, la beauté, et l’honnêteté et rien
d’autre. En même temps que la scène est amusante, c’est une vraie critique de
la société. Les caractéristiques qui sont plus importants pour les femmes dans
la société ne sont pas les caractéristiques les plus précieuses.
Même si c’est seulement le
premier acte, on peut voir les thèmes qui critiquent la société dans L’École des femmes dans un sens qui est
amusant à cause du comique de mots et du comique de gestes. Si Molière avait
écrit une pièce de théâtre dramatique avec les mêmes thèmes, elle aurait été
très lourde et difficile à comprendre. Quand Molière utilise le comique de mots
et le comique de mœurs, c’est plaisant pour le spectateur, mais il y a également
une partie plus critique. Molière s’est assuré que le spectateur comprenne les
thèmes en les plaçant au début de la pièce et aussi en utilisant un ton comique.
Le premier acte attire le spectateur mais aussi, il ne donne pas toute
l’histoire afin qu’il veuille la continuer.
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